Synonyme d’autonomie énergétique, la maison à énergie positive suscite l’intérêt de plus en plus de foyers. Retours sur les principaux avantages qui découlent d’une telle infrastructure.
Maison à énergie positive, l’esprit du concept
Les spécialistes de la question font la promotion de la maison à énergie positive comme la forme la plus aboutie d’un habitat basse consommation. Le concept constitue d’ailleurs un des points d’ancrage de la norme RT 2020. La mise en place d’une telle structure requiert des conseils sur la construction d’une extrême précision et ne dédoine en rien des obligations telles que les assurances relativent au BTP (source). Ceux-ci devraient effectivement permettre de satisfaire les points clés mis en avant dans l’idée de maison à énergie positive, au cœur de laquelle se trouve l’autoconsommation. Pour atteindre ce premier objectif, l’architecture de la construction requiert des adaptations. L’éclairage et le chauffage passent par des équipements qui ne consomment pas trop d’énergie, le critère étant également valable pour les électroménagers. L’aérothermie, la géothermie, l’éolien et les autres ressources renouvelables sont mis à profit. La disposition des ouvertures et l’orientation de la construction sont étudiées de sorte qu’elle profite d’énergie gratuite issue de l’environnement et du climat. Dans ces conditions, il faut prévoir 15 à 20 % de surcoût dans l’acquisition de ce que l’on désigne également comme un BEPOS.
Quels avantages en attendre ?
Les bases de la construction d’une maison à énergie positive apportent, d’abord, une grande qualité de vie aux occupants. L’ensoleillement autorisé par l’orientation de la maison est assorti d’un équilibre thermique idéal, au fil des saisons. Plus loin, les éléments de la structure vous permettent de réduire l’empreinte de votre habitation sur l’environnement. L’autre aspect le plus intéressant réside dans le fait que la maison à énergie positive produit ce qu’elle a besoin de consommer. La famille réduit ainsi ses factures d’énergie de façon drastique. Il arrive même fréquemment que le foyer réalise un dépassement de l’énergie produite et en fournir au voisinage, contre paiement. Cet aspect constitue une opportunité d’envisager l’amortissement du surcoût occasionné par les procédures de construction. Sans oublier que l’excédent est également exploitable pour faire fonctionner sa voiture électrique.
Quid de la vulgarisation
Les vraies maisons à énergie positive ont déjà commencé à fleurir dans le paysage architectural de certaines régions. En 2017, notamment, l’Ademe était à l’origine d’un premier projet destiné à mettre à l’épreuve une vingtaine d’habitations. Le cœur des enjeux était, entre autres, d’observer en situation les consommations d’énergie réelles occasionnées par de telles constructions. Les retours d’expérience ont contribué à intégrer les conditions requises dans les termes de la réglementation thermique 2020. À cet effet, les constructions prétendant à l’appellation BEPOS sont censées consommer un maximum de 100 kwhep/m², lumières et eau chaude incluses. De son côté, la consommation de chauffage ne doit pas excéder 12 kwhep/m². Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à s’engager pour des chantiers de BEPOS. Assurez-vous qu’ils disposent des qualifications nécessaires pour conduire votre projet à bien. Une demande de devis concernant le coût de la construction précèdera le recrutement de ces professionnels qui vous suggéreront des modèles à partir de 1 200 euros environ le mètre carré.