Comment isoler ses combles avec des produits bio et naturels

Qu’ils soient aménageables en pièce à vivre ou « perdus », les combles requièrent une procédure d’isolation raisonnée. Les matériaux naturels et bio se présentent comme de bonnes alternatives. La compatibilité avec l’isolation préexistante et les particularités climatiques de votre région constituent les principaux pré-requis à respecter.

Privilégier l’intervention d’un professionnel

Le coût des travaux dépend naturellement du type d’isolant retenu pour le projet. Ce dernier influe également sur la facturation appliquée par les professionnels qui en assurent la pose. Par ailleurs, le devis d’isolation de combles fait intervenir la technique sollicitée par ces artisans ainsi que la nature de la surface – aménageable ou perdue. En tout cas, même si le recours à un professionnel augmente le budget à affecter aux travaux, il est toujours préférable à une pose DIY. Souvent approximative, celle-ci peut sérieusement remettre en question l’efficacité énergétique et la durabilité de l’installation. L’intervention d’un spécialiste RGE apporte la garantie d’une isolation adaptée, non seulement du point de vue technique, mais également par rapport aux exigences permettant de prétendre à des subventions financières.

Le choix d’un isolant bio et naturel

Cette étape est cruciale dans la démarche puisqu’elle définit la qualité finale de l’isolation obtenue, tout en permettant de s’aligner aux exigences de durabilité et environnementales. Il faut, en même temps, bien faire la part entre naturalité et caractère écologique. Ce dernier n’est posé qu’après une analyse de cycle de vie du matériau naturel, que l’on appelle encore écobilan. En bref, seuls les matériaux recyclables et dont les étapes de production ont engendré le moins d’impact environnemental sont vraiment qualifiés d’écologiques. La teneur d’additifs utilisés dans le conditionnement de ces matériaux ainsi que l’énergie grise mobilisée constituent, ensuite, les critères de classement.

Les alternatives du marché

Tenant compte des critères évoqués plus hauts, le marché applique des prix allant de 20 à 35 euros le mètre carré – pose et fourniture – pour des catégories larges d’isolants parmi lesquelles l’on peut choisir. Issue de la transformation de cartons sans encre recyclés, la fibre de carton monte au créneau comme une alternative encore plus écologiquement efficace à la ouate de cellulose. Elle présente le double avantage de la facilité d’application et d’être peu poussiéreuse, tout en s’équilibrant bien avec les conditions hivernales et estivales. Entrée entièrement dans la pratique, la ouate de cellulose connaîtra encore de beaux jours devant elle. En plus d’offrir une excellente isolation phonique, ce matériau est idéal si vous habitez des régions exposées aux grandes chaleurs estivales. Il présente un indice de déphasage optimal et figure parmi les solutions écologiques les plus économiques. Le palmarès de la naturalité revient, pour sa part, au liège dont l’intérêt réside dans sa capacité à résister aux insectes, au feu et à l’eau, sans traitement additionnel. La pose se fait, par contre, entièrement à la main, car le matériau passe difficilement à la machine de projection. Tout à son contraire, la laine de coton est idéale pour recouvrir le placoplatre et les plafonds en canisse des demeures anciennes. Si vous avez finalement pris le parti de faire vous-même les travaux, c’est le matériau le plus recommandé pour sa grande facilité de mise en œuvre doublée d’une bonne efficacité isolante chaud/froid.