Le poêle à bois est-il écologique ?

Entre envie d’économiser sur ses factures d’énergie et besoin de se conformer aux normes imposées par le législateur, le choix d’une alternative de chauffage devient un casse-tête. Parmi les solutions les plus écologiques, le poêle à bois mérite que l’on s’y intéresse.

Un équipement à choisir à bon escient

Une bonne compréhension du mode de fonctionnement du poêle est essentielle pour bien le choisir, au moment de l’achat. Cet investissement implique de prendre en compte le matériau de fabrication, qui peut être en fonte, en acier ou en briques réfractaires. Ce dernier matériau pourrait, par exemple, être plus intéressant économiquement, mais faire perdre de la performance en matière d’inertie. Il faudra également considérer quelle taille de foyer est la plus appropriée aux besoins de votre ménage. Consultez ce site pour tout savoir sur les poêles à bois et comprendre comment la taille du foyer impacte sur la vitesse d’usure de l’équipement et joue sur les surchauffes/sous-chauffes. Selon le mode de diffusion de chaleur, il faudra ensuite raisonner en termes d’autonomie et de rendement, ce dernier se situant idéalement autour de 85 % et toujours à plus de 70 %. La puissance de chauffe constitue le dernier facteur, mais non des moindres, à considérer lors de l’acquisition. Votre installateur devra vous conseiller sur cette valeur en se référant aux réglementations thermiques applicables à votre situation géographique et votre type de logement.

Le bois : un combustible écologique

Si vous avez correctement fait le choix de votre poêle à bois, en tenant compte des normes RT adaptées à votre habitation, vous pourrez tirer parti de cet équipement en respectant vos engagements écologiques. Notez, en premier lieu, que par rapport aux énergies fossiles, ce combustible a un ratio d’émission de CO2 nettement moindre. Sur des installations de chauffage collectif, ce volume s’estime à des milliers de tonnes en moins, par rapport au fioul. La principale préoccupation des usagers concerne l’abattage des bois destinés à carburer ses équipements. Les spécialistes de sylviculture rassurent que cela est, au contraire, bénéfique. Des générations d’arbres plus sains se développent après l’assainissement des espaces forestiers occasionné par ces coupes. D’autre part, les modèles utilisant les sous-produits de bois industriels facilitent une démarche de recyclage. Les granulés et les copeaux sont effectivement fabriqués à partir des palettes et des cagettes issues de ces industries. Enfin, le cycle de production du bois crée moins de pression globale sur l’environnement. Il n’occasionne pas d’impact écologique superflu inhérent au transport puisqu’il est disponible localement et en grandes quantités.

Le revers de la médaille

Il faut toutefois rester objectif : le bois ne constitue pas un modèle écologique plus que parfait. Il existe effectivement des combustibles comme le propane et le gaz naturel qui émettent encore moins de gaz à effet de serre. Par contre, ces ressources fossiles sont limitées dans leur disponibilité. D’autre part, si le bois lui-même est plus accessible financièrement, il faut comptabiliser dans ses notes le coût des matériels et de leur installation. Pour optimiser l’efficacité énergétique du combustible, adoptez des choix rationnels. Optez pour les copeaux même s’ils reviennent plus chers et assurez-vous que les bûches chargées dans votre poêle ne soient pas humides.